Selon une étude du chercheur Jean-Hugues Roy de l’UQAM, le nombre de maitrises et de thèses de doctorat déposées en langue anglaise surpassera bientôt ceux en langue française au Québec. Le point de bascule sera vraisemblablement franchi en 2023. Cette année le Québec devrait ainsi compter un plus grand nombre de thèses et de mémoires publiés en anglais qu’en français. (Source : https://www.affairesuniversitaires.ca/opinion/a-mon-avis/en-2023-langlais-deviendra-la-principale-langue-des-theses-et-memoires-au-quebec/)
Qu’en est-il chez-nous, à l’INRS?
À partir des documents déposés dans le dépôt numérique institutionnel EspaceINRS, nous avons reconstitué une courte série de 3 ans pour les thèses et les mémoires. Les données disponibles ne contiennent pas les thèses et mémoires confidentiels, relativement nombreux dans certains centres, ni les mémoires de type Essais du centre UCS. Enfin, nous n'avons pas analysé les données par centre, mais uniquement sur l'ensemble de l'INRS.
Sans trop de surprise, les domaines d’expertise du centre EMT tirent fortement le total des thèses de doctorat vers l’anglais, mais c’est beaucoup moins le cas pour les mémoires où la présence de l’anglais est plus également répartie, et significativement moins importante.