Un récent article du Ottawa Citizen fait la lumière sur de nouvelles stratégies utilisées par les éditeurs prédateurs.
Une de ces nouvelles stratégies consiste à acquérir un revue sciencifique réputé mais pas extrêmement connue et à remplacer discrètement son mode éditorial sérieux de révision par les pairs par du mercantilisme prédateur: désormais, dans la mesure où vous payez, ils publieront n'importe quoi, même du schtroumpf généré par SciGen, ainsi que l'a démontré l'équipe du Citizen avec Experimental & Clinical Cardiology, une revue médicale canadienne jadis sérieuse, qui a récement été acquise.
Les nouveaux propriétaires poussent même le bouchon jusqu'à prétendre qu'Experimental & Clinical Cardiology est toujours la revue officielle d'une association médicale, ce qui n'est pas du tout le cas. Plusieurs éditeurs de revues (certains même à l'INRS,...!) ont reçus de telles propositions d'achat de ces gens.
Une autre stratégie nouvelle consiste à prétendre être la filiale d'un grand éditeur très connu. Ainsi, Sprint Journals se pose comme faisant partie de l'empire Elsevier, ce qui n'est pas du tout le cas.
D'autres enfin inventent des métriques qui ressemblent au célèbre facteur d'impact mais qui ne sont que du vent.
Source: Spears, Tom (27 août 2014) Stopping predatory journals a tough and expensive proposition Ottawa Citizen