Plusieurs d’entre vous m’ont contacté à propos d’un courriel qu’ils ont reçu provenant d’une entreprise nommée Éditions universitaires européennes et signée d’une certaine Sarah Petit. Soyons clair : c’est du vent…
Les Éditions universitaires européennes ne fraudent pas, mais jouent surtout sur la nécessité qu’ont les chercheurs à remplir leurs CV (publish or perish). Ils sont donc légaux, mais sans éthique. Ils font ce qu'on appelle du vanity publishing…
Ils auraient supposément lu un de vos rapports, votre mémoire ou votre thèse, et souhaiteraient le publier en format livre électronique à être vendu et diffusé sur internet.
Ils ne l’ont certainement pas lu et je vous invite à leur poser une question pointue sur le contenu du rapport si vous en doutez. La même Madame Petit a contacté plusieurs d’entre vous oeuvrant dans des domaines très très différents. Sa capacité de juger de la pertinence et de la qualité me semble donc curieuse, voire douteuse. En fait, il se peut qu’elle n'existe pas vraiment, tout comme d'ailleurs Natacha, votre nouvelle blonde russe rencontrée sur internet!
Leur principe est simple : à la manière de ces jeunes orphelines éplorées de Côte d’ivoire qui demandent votre aide en vous offrant leurs millions, c’est dans le nombre de « cibles » (vous) que se situe leur marge de profits. S’ils contactent disons 20 000 personnes et finalement parviennent à ajouter 500 titres à leur fonds, ils finiront bien par faire des profits et ce, sans trop d'effort puisque le travail sera assumé par ces 500 travailleurs volontaires non payés. Il suffit donc de les recruter.
En bref :
Pour en savoir plus :
Si vous avez des questions ou des suggestions, n’hésitez pas à m’en faire part.