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Saurabh Kumar Ram, récipiendaire du prix Philip H. Jones de l'ACQE

Au 490 | Affiché 903 fois | Publié le mercredi 2 mars 2016 à 07:13


Saurabh Kumar Ram, étudiant au doctorat dans l’équipe du professeur Rajeshwar Dayal Tyagi, a vu son travail récompensé par le Prix Philip H. Jones. Ce prix est remis annuellement par l’Association canadienne sur la qualité de l'eau (ACQE) afin de reconnaître le talent d'étudiants qui réalisent des travaux de recherche sur la qualité de l'eau.

Ce prix est décerné à la « meilleure présentation orale » faite par un étudiant à chaque colloque régional de l’ACQE. La récompense porte ce nom en mémoire de feu Philip H. Jones, un des membres fondateurs de l'Association. Elle inclut un prix en argent de 300 $ et divers avantages associatifs auprès de l’AQCE.

La présentation de Saurabh s’intitulait «Real time microbial community analysis of activated sludge at various operational conditions of fermentation».

La disposition des boues résiduaires provenant de l’épuration des eaux usées pose problème. Par contre, ces boues contiennent une vaste population de microorganismes qui peut être mise à profit pour obtenir des produits à valeur ajoutée, tels que biocarburants, bioplastiques, biopesticides, etc.

Les boues sont constituées de communautés microbiennes mixtes sensibles aux conditions ambiantes. Dans les échantillons utilisés par Saurabh, plus de 600 souches distinctes de microbes ont été identifiées par séquençage métagénomique. Ces microbes sont des producteurs d'enzymes, d’exopolysaccharides, de polymères biodégradables, d'huile microbienne et d’acides organiques. Un changement radical dans la communauté microbienne est apparu au cours de la fermentation.

Les microbes dans les boues sont non seulement en concurrence et démontrent une exclusion mutuelle, mais ils démontrent également une certaine harmonie et de la symbiose. De petits changements dans les paramètres physicochimiques du procédé de fermentation (agitation, aération, pH, température, etc.) affectent l’assemblage microbien. Il est important de bien comprendre ces effets sur les interactions microbiennes, car cette connaissance aide à établir les modes opérationnels permettant la production simultanée de plusieurs sous-produits valorisables à partir des boues d’origine.

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