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Séminaire de Claudie Beaulieu (University of Southampton)

Événements | Affiché 798 fois | Publié le mardi 5 avril 2016 à 13:02


Séminaire public

Jeudi le 7 avril à 12h15, au local 2422

par la professeure Claudie Beaulieu, PhD Eau (Ocean and Earth Science, University of Southampton, National Oceanography Centre, Southampton, UK)

Détection de tendances dans la concentration de chlorophylle océanique

Le phytoplancton marin constitue la base de la chaine alimentaire océanique et joue un rôle majeur dans le cycle global du carbone. Les projections de modèles du climat suggèrent un déclin global de phytoplancton dû aux changements climatiques au cours de ce siècle, mais celles-ci sont aussi accompagnées d’une grande incertitude. La concentration en chlorophylle est couramment utilisée comme indice de biomasse phytoplanctonique et mesurée par différentes plateformes. Les données les plus complètes quant à la distribution spatiale et temporelle de la concentration en chlorophylle dans l’océan mondial proviennent d’observations satellitaires de la « couleur de l’océan », offrant ainsi la possibilité d’évaluer l’impact des changements climatiques sur la production primaire marine. Dans cette présentation, je vais discuter de la présence de changements récents dans la concentration en chlorophylle océanique, des facteurs qui posent des problèmes pour leur détection et de l’attribution de ces tendances aux changements climatiques. Je vais également présenter des travaux en cours dans lesquels l’estimation des tendances dans la chlorophylle océanique est effectuée à l’aide d’un modèle bayésien spatio-temporel. Cette approche prometteuse permet d’optimiser l’utilisation des observations disponibles et de quantifier l’incertitude associée aux tendances détectées.

 

Claudie Beaulieu est professeur adjoint au département de Ocean and Earth Science à l’université de Southampton, National Oceanography Centre Southampton, en Angleterre depuis mai 2013. Elle détient un baccalauréat en statistique de l’Université Laval et un doctorat en sciences de l’eau de l’INRS, qui lui a valu le prix d’excellence de l’ADESAQ pour la meilleure thèse de doctorat en sciences et génie au Québec pour l’année 2009. Après avoir obtenu son doctorat, elle a travaillé comme associée de recherche au département de Atmospheric and Oceanic Sciences à Princeton University pendant quatre années. Ses travaux de recherche se concentrent sur la détection et l’attribution de changements dans le système climatique et les écosystèmes marins et terrestres.

 

Photo: University of Southampton

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