Lundi dernier, 20 juin 2016 à 15h35, le système d'alarme s'est déclenché provoquant une opération d'évacuation du 490. Tous le monde s'est dit: "Quelle heure poche pour un exercice de feu!"
Et bien, sachez que ce n'était PAS un exercice. Il s'agissait bel et bien d'une vraie alarme (avec beaux pompiers, sirènes et tout). Par contre, il n'y avait pas de feu, seulement un système lié aux gicleurs des stationnements qui a connu une défectuosité provoquant du même coup l'activation du système d'alarme. La pièce sera évidemment remplacée.
L'alarme a retenti à 15h35. Le bâtiment a été évacué à 15h39. Les pompiers sont arrivés à 15h41 et nous avons pu commencer à réintégrer le bâtiment (malgré la magnifique température...) à 15h47. Nous (environ 400 personnes ) avons pu évacuer l'immeuble en 4 minutes. Bravo à tous!
Plusieurs petits dysfonctionnements ont été relevés durant l'opération mais vraiment rien de majeur. L'équipe des mesures d'urgence fera les aménagements et rappels nécessaires.
Néanmoins, quelques rappels utiles à tous :
- Quand retenti l'alarme, il faut sortir. Ce n'est pas optionnel. Vous ne pouvez pas deviner de ce dont il s'agit.
- Il faut sortir par la cage d'escalier nord, dont la structure avec sas agit comme coupe-feu, et non par le grand escalier, lequel mène au hall d'entrée, un endoit nettement pas très sécuritaire en cas de feu (débris qui tombent, etc.). De plus, cela permet une meilleure fluidité des personnes vers la porte de sortie.
- Le stationnement du 490 n'est pas accessible en cas d'évacuation. Mourir asphyxié dans son "char" n'est pas recommandé.
- Le lieu d'évacuation est bel et bien le parc St-Roch, et non pas la Place de l'Université. Les gens sont donc tous allés à la bonne place mais ce n'est pas clair si c'est l'ombre des arbres, la présence de structures sur la Place ou réellement la connaissance du lieu désigné qui a joué. La raison de ce point de rassemblement est qu'en cas d'évacuation pour un tremblement de terre, la Place de l'UQ est située sur un stationnement souterrain, lesquels ont la désagréable tendance à s'effrondrer.