Ça commence par une vieille coupure de journal toute jaunie et retrouvée collée dans un ancien livre de chimie ayant appartenu à un oncle depuis très longtemps décédé. Bref au temps des dinosaures.
La science n'avait pas trop de complexe à cette époque. Ou plutôt, elle était portée et racontée par des gens qui croyaient.
Celui qui écrit le billet, Lionel Daviault, était un spécialiste dans la lutte contre les insectes ravageurs du bois. Il fut récipiendaire du prix Léo Parizeau de l'ACFAS en 1958 et membre honoraire de la Société d'entomologie du Québec. Bref, une sommité québécoise de la science en son époque. Ce n'est donc pas lui comme tel qui s'emballe, c'est la culture scientifique dans lequel il baigne.
Et signalons tout de suite lui qu'il termine tout de même son article, sinon avec le principe de précaution tout à fait incompatible avec sa culture, du moins avec un degré minimal de prudence.
La prochaine fois qu'on vous parle de fracturation hydraulique ou d'énergie nucléaire propre, rappelez vous de lui. Amen...