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SILVI débarque aux labos

Au 490 | Affiché 741 fois | Publié le mercredi 7 décembre 2016 à 05:16


Il y a la méthode Amonbofis qui consiste à répéter les mêmes méthodes pas efficaces simplement parce qu’on a « toujours fait comme cela ». Et il y a un autre approche, qui consiste à identifier le problème, à le regarder bien franchement dans les yeux et à lui trouver une solution solidement fonctionnelle, aussi complète que possible et surtout conviviale*. Il faut, pour ce faire, avoir envie de faire bouger les choses, de la débrouillardise, de l’imagination, de la confiance (celles de ses supérieurs ainsi qu’en soi-même) et l’aide de collègues spécialistes lorsque le besoin se fait sentir.

Les outils intégrés de gestion deviennent souvent des pieuvres lorsqu’ils sont confiés à des consultants, mais quand c’est un usager direct qui en assure le développement, on peut être certains que la compréhension des besoins restera bien serrée sur la réalité.

Voici SILVI, le Système de gestion de l’Information du laboratoire, version interne. L’acronyme est un peu tortillé, mais il est mignon tout plein.

SILVI gère les demandes d’achats, ce qui inclut les listes de produits, les fournisseurs et les approbations. Elle** gère les formations SIMDUT et leurs participants. SILVI gère aussi les feuilles de temps du personnel du service, les UBR des chercheurs utilisateurs et les tarifs reliés aux opérations, donc aussi la facturation qui en découle. Elle peut produire des rapports et des analyses pour les gestionnaires, prend en charge des listes de produits à prévoir, chante O Canada à quatre voix et imprime les étiquettes pour échantillons ou plateaux. Elle a aussi un module de chat intégré pour faciliter la communication en temps réel des membres de l’équipe autour de certaines tâches.

En fait, non, elle ne chante pas O Canada, c’était juste pour voir si vous suiviez.

L’outil remplace tout un écosystème de fichiers Excel ou Word, de Postit, de courriels éparpillés et autres entités.

SILVI est le bébé de Julie Fortin du Service des laboratoires, qui y a investi des tas d’heures, mais au final c’est toute la communauté, utilisateurs inclus, qui en profitera par une plus grande simplification des procédures administratives et un meilleur suivi. Certains en redemandent déjà…

Les indispensables facilitateurs et collaborateurs du projet :

  • Alexis Beaudoin du SRI, pour avoir partagé ses connaissances en programmation VBA.
  • Gustavo Silva du SRI, pour son temps et la mise à disposition d’un ordinateur distant afin de permettre des tests entre les versions 32 et 64 bits d’Office.
  • Et toute l’équipe du Service des laboratoires, comme testeurs Alpha et Beta.

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 * : C’est ce que le Conseil du patronat et ses économistes appellent des gains de productivité.

** : OK, OK, système = il, mais SILVI = elle. La grammaire n’a pas à être coincée, je dis.

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