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L'asservissement volontaire : données numériques et vie «privée»

Science | Affiché 925 fois | Publié le lundi 19 décembre 2016 à 10:02


Le 17 décembre, le quotidien Le Devoir publiait un dossier très percutant sur le Big data et la liberté citoyenne. Alors même que certains groupes demandent le pardon officiel pour Edward Snowden, on y découvre pourtant que la génération des 15-35 ans est tout à fait confortable avec la cybersurveillance permanente et omniprésente, confortable oui mais aussi complètement ignorante des effets pervers que cela induit.

Dans ce dossier, Jonathan Roberge, professeur-chercheur au Centre UCS à Québec apporte une contribution majeure, mais guère réjouissante...

« Nous ne sommes plus dans un modèle de type KGB, évidemment, poursuit M. Roberge. C’est beaucoup plus subtil, beaucoup plus raffiné, plus économique aussi. Il y a toujours eu du monitorage. Maintenant, le suivi ultraprécis dégage des profils pour la vente. […] Mais la question fondamentale est de savoir comment vont s’enligner ces nouveaux pouvoirs. Vont-ils collaborer avec le pouvoir politique et les instances de sécurité, comme on le voit déjà ? Quand vous atteignez ce seuil, vous vous retrouvez dans une situation parfaitement dangereuse. »

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Baillargeon, Stéphane (17 décembre 2016) La liberté, c’est l’esclavage. Qui s’offusque encore si Big Brother nous regarde? La surveillance généralisée et une soumission volontaire aux données numériques. Montréal, Le Devoir. [visité le 19 décembre 2016]

L'article (sur abonnement) : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/487331/la-liberte-c-est-l-esclavage-qui-s-offusque-encore-si-big-brother-nous-regarde 

Le texte est également accessible aux usagers de l'INRS via la base de données Eureka/360° (accès réservé via votre dossier de bibliothèque)

Photo : Georges Orwell, domaine public, via Wikimedia Commons

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