Développer le recyclage des appareils électroniques, c'est le projet de recherche de Salmata Diallo, doctorante au Centre Eau Terre Environnement de l'INRS, dans l'équipe de J-F Blais.
Balado de l'émission Futur simple du jeudi 9 décembre 17 h 30 sur CKRL 89,1.
https://balado.ckrl.qc.ca/podcast/download_mp3/253590.mp3
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La digitalisation et le développement des énergies dites vertes cache une autre réalité beaucoup moins joyeuse : l’extraction des minerais requis (lithium, terres rares, métaux de base et métaux précieux) s'accompagne d’une grande consommation d’eau. Cette consommation est si importante que dans certaines régions du monde (ex: Chili), elle crée un état de fort stress hydrique conjecturant non seulement des conflits d’usages croissants entre l’agriculture, l’industrie et la population mais aussi des tensions au niveau international.
Parallèlement la production des déchets électroniques connaît une très forte croissance. Or ces déchets contiennent des éléments toxiques (plomb, arsenic, mercure, antimoine) qui peuvent se retrouver dans la nature.
Par contre, ces déchets sont appelés à devenir des « mines urbaines », car plus concentrés en éléments de haute valeur que le minerai natif. Parmi ce type de déchets, téléphones cellulaires et tablettes sont les plus riches en métaux, et leur recyclage possède ainsi un double avantage économique et environnemental.
Par ailleurs « l’empreinte environnementale relative à l’eau des minerais recyclés est bien inférieure à celle des minerais directement extraits du sous-sol. La consommation en eau peut être divisée par 5 dans le cas des terres rares, par 10 dans le cas du cuivre ou même par 20 dans le cas du cobalt »...
Plus de détails dans le balado ci-haut ou ici : https://www.latribune.ca/2021/11/15/les-vieux-cellulaires-des-mines-urbaines-ed172564e18aeb5b04ca3f5e8762a494
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Photo : skitterphoto via Pixaba, licence CC0