Eppur si muove...
Selon une étude de l'équipe du professeur Miron Zuckerman, de l'Université de Rochester, il y aurait une forte relation négative entre religion et intelligence. En clair, les personnes religieuses seraient en moyenne moins "intelligentes" que les non-croyants. L'équipe de chercheurs en psychologie a extrait ces conclusions de la métaanalyse de 63 études précédentes datant d'aussi loin que les années 20 et jusqu'en 2012. De cette synthèse, il ressort que 53 études d'entre elles arrivent au même résultat : une "relation négative" entre religiosité et intelligence. En retour, 20 études tendaient à indiquer le contraire.
First, intelligent people are less likely to conform and, thus, are more likely to resist religious dogma. Second, intelligent people tend to adopt an analytic (as opposed to intuitive) thinking style, which has been shown to undermine religious beliefs. Third, several functions of religiosity, including compensatory control, self-regulation, self-enhancement, and secure attachment, are also conferred by intelligence. Intelligent people may therefore have less need for religious beliefs and practices.
On notera que la définition retenue pour l'intelligence en est une analytique et positiviste, mais elle ne tient pas tellement compte d'aspects comme la créativité et l'intelligence émotionnelle.
The three psychologists carrying out the review defined intelligence as the “ability to reason, plan, solve problems, think abstractly, comprehend complex ideas, learn quickly, and learn from experience”. Religiosity is defined by the psychologists as involvement in some (or all) facets of religion.
L'article: Zuckerman M, Silberman J & Hall JA (2013) The Relation Between Intelligence and Religiosity: A Meta-Analysis and Some Proposed Explanations. Personnality and Social Psychology Review. DOI: 10.1177/1088868313497266
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Image: Justus Sustermans [domaine public], via Wikimedia Commons
